samedi 23 mai 2009

Essaimage: de la théorie à la pratique.

Le dernier cours nous a parlé de l'essaimage. La période s'étendant de fin avril jusque juin, nous pouvons dire que nous sommes en plein dans la bonne période.

Mon voisin Pascal est apiculteur, comme son père et son grand-père l'étaient avant lui. Il sait que je suis des cours d'apiculture à Saint-Léger. Il est venu me voir vendredi en fin de journée pour discuter du nombre, de l'emplacement et de l'orientation de mes futures ruches. C'est intéressant de discuter avec une personne qui vit depuis toujours dans son village car il connait bien les caprices de la pluie appliqués à la géographie locale.

Mais cette discussion est vite arrivée au réel sujet de sa visite: il doit récupérer un essaim. Actuellement, disons pour des raisons familiales, il ne peut pas placer de ruche chez lui. Il n'a pas fallu longtemps pour se mettre d'accord avec lui et il vint quelques minutes plus tard avec tout un matériel pour construire un support digne de ce nom, chez moi. Etant donné que je n'ai pas de ruche vide, il y positionna une de ses vieilles ruches.

Vers 21H, nous sommes allé récupérer l'essaim.




Ce bel essaim attirait l'attention du cheval. Il est gentil, parfois un peu trop. Le flash de l'appareil photo ne semble pas lui faire peur.




Revenons à l'essaim qui déborde de vie. Pascal estime qu'il y a environ 20000 abeilles dans et autour de cette cloche. Ce qu'il faut bien noter c'est que les abeilles dorment: il faut presque noir et plus froid.




Voici une vue de la ruche qui vient de subir l'essaimage. On dirait qu'elle est encore trop pleine. Il s'agit ici d'abeilles noires. Petit détail, la ruche voisine est remplie d'abeilles Buckfast. Selon Pascal, les Buckfast sont des fainéantes et est donc déçu de cette espèce.




Voici Pascal et son essaim. Il ne tiendra pas 5 minutes dans cette position car c'est lourd.




Si vous voulez, on pourra discuter des détails concernant le transport jusque chez moi... Et voilà l'essaim arrivé à bon port...




à côté de la ruche qui va accueillir la colonie.




Le lendemain à l'aube, les abeilles sont rentrées dans la cloche ou parties butiner.




1 heure + tard, la cloche est déversée dans la ruche par Pascal. Il y place 4 cadres déjà construits + 8 cadres gaufrés: hummmmm, ça sent bon. Et pour terminer, il renverse un pot de miel (qui a commencé à fermenter) en haut pour nourrir ces affamées.

Il a prévu de les traiter, contre le varroa je suppose. Rendez-vous dans 2 semaines pour vérifier que tout va bien.

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